Comment faire si, un jour,
je ne peux plus m’exprimer ?
Ce que dit la loi :
Pour anticiper cette situation, deux possibilités complémentaires
ont été créées par une loi de 2005, complétée en 2016 :
1. Les directives anticipées
« Toute personne majeure peut rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté. Ces directives anticipées expriment la volonté de la personne relative à sa fin de vie en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation, de l’arrêt ou du refus de traitement ou d’actes médicaux ».
(Loi du 2 février 2016,
article 1111-6 du Code de la santé publique)
2. La personne de confiance
« Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d’état d’exprimer sa volonté et de recevoir l’information nécessaire à cette fin ».
(Loi du 2 février 2016,
article 1111-6 du Code de la santé publique)
Que dois-je faire
concrètement ?
Ces choix doivent être rédigés par écrit, avec indication des nom, prénom, adresse et téléphone.
Si je ne peux plus écrire, je peux faire appel à deux témoins qui attesteront que le document exprime bien ma volonté libre
et éclairée.
Ce que j’ai écrit est valable sans limite de durée. Je peux le modifier à tout moment.
Les directives anticipées s’imposent au médecin pour toute décision d’investigation, d’intervention ou de traitement, sauf :
- en cas d’urgence vitale
- lorsque les directives anticipées apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale.
Vous avez des questions ?
Vous avez des questions sur la rédaction de vos directives anticipées ou votre fin de vie ou celle d’un proche ?
Contactez notre service d’écoute :
- par mail à ecoute@sosfindevie.org
- par téléphone au 01 42 71 32 94.