Des directives anticipées,
pour quoi faire ?
Réfléchir à ce que je souhaite jusqu’aux derniers instants de ma vie, c’est un acte de lucidité et de courage. C’est aider de façon anticipée mes proches et les médecins qui me soigneront. Ils pourront prendre les meilleures décisions respectueuses de la déontologie médicale et de mes convictions personnelles exprimées. En ce sens, les directives anticipées sont utiles et doivent être encouragées.
Cependant la rédaction systématique de directives anticipées ne va pas de soi. Qui peut, par avance, prévoir ce qui lui sera bénéfique dans des situations difficiles qu’il ne peut toutes imaginer ? D’autant qu’on n’a pas forcément le même avis devenu malade que lorsqu’on est bien portant…. C’est pourquoi Alliance VITA invite à la vigilance devant des directives anticipées qui seraient inutilement précoces, précises et figées, et dont l’application
rigide risquerait un jour de se retourner contre le bien de leurs auteurs. En cas de grave maladie, c’est au jour le jour qu’une prise en charge mérite d’être décidée, réévaluée, adaptée.
La meilleure méthode est donc de réfléchir avec mon médecin et de revoir périodiquement avec lui le contenu de mes directives anticipées, notamment à l’annonce d’une maladie grave ou après un accident.
Le choix de ma personne de confiance est à effectuer dans cet esprit de dialogue. Cette personne aura pour mission d’être mon “porte-parole” en temps voulu : elle doit donc connaître mes convictions et mes choix, ce qui est attesté par sa signature sur le document de nomination.
Vous avez des questions ?
Vous avez des questions sur la rédaction de vos directives anticipées ou votre fin de vie ou celle d’un proche ?
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